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23/07/25

[APPEL À CANDIDATURES] La Colline recrute sa prochaine Jeune troupe : vous êtes comédienne ou comédien de moins de 30 ans ? Cet appel est peut-être pour vous !

🎭 Pour la 4e année, La Colline offre à six acteurs ou actrices francophones de moins de 30 ans, sans critère de formation, la possibilité d’être associé et rémunéré par le théâtre de novembre 2025 à juin 2026.

🤝 Immergée dans la vie du théâtre pendant sept mois, la Jeune troupe constituée participera à l’une des créations, contribuera aux diverses initiatives menées par l’équipe des relations publiques ou en partenariat avec d’autres structures culturelles ou associatives, avant la présentation publique d’un spectacle au terme du contrat.

📅Les candidatures sont à déposer au plus tard le vendredi 8 août à 23h59.

📌Plus d'informations et dépôt de candidature 👉 pulse.ly/sjbl5syq72 ... En voir plusEn voir moins

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23/07/25

Champagne !Quelques dernières dates pour rencontrer "Champagne Mademoiselle " de son vrai nom Morgan Spengler comédienne, chanteuse et spécialiste internationale de l'art du burlesque et du strip-tease.
Si votre œil frise déjà à l'énoncé de ces derniers mots, vous n'aurez pas tort, pas totalement tort mais si vous décidez de vous rendre à ce spectacle et je vous y encourage, c'est une très belle découverte qui vous attend.

Une rétrospective de plus de cent ans sur un art qualifié dans les années 50 de neuvième art.
Vous y apprendrez les débuts de l'effeuillage burlesque en France et dans une Amérique ultra puritaine, les interdits, les codes vestimentaires totalement incongrus, les règlementations absconses et leurs géniaux détournements par les effeuilleuses, les vindictes courageusement bravées, les luttes entreprises pour libérer les corps des carcans quels que soient les noms qu'on leur donne.

Pour se débarrasser des corsets, des gaines et autres accessoires qui emprisonnent jusqu'à étouffer les corps, pour les libérer, les femmes auront lutté !
L'effeuillage burlesque est le résultat de l'émancipation intellectuelle et économique de la femme, il est aussi, mené par Morgan Spengler qui a rassemblé une extraordinaire documentation, un hommage à toutes ces femmes artistes qui ont combattu la censure pour exprimer la beauté d'un corps.

Ne vous y trompez surtout pas, Morgan Spengler le dit parfaitement : "ce que je donne à voir, ce n'est pas ma nudité, mais ma liberté "

C'est un spectacle magnifique, évidemment esthétique, Morgan Spengler est d'une beauté renversante à laquelle elle allie, humour et espièglerie sans jamais se départir de cette profession de foi qui fait d'elle cette spécialiste de l'effeuillage burlesque.
Ses costumes dont vous apprendrez qu'il faut craquer un ou deux PEL sont des spécimens rarissimes, rien ne manque, pas une plume, pas un seul strass, ils sont, dans le spectacle, des sujets eux aussi qui s'animent à peine revêtus par Morgan.

Morgan Spengler, je l'ai dit, chante et le fait formidablement bien, est accompagnée sur scène d'un pianiste Thomas Valentin qui ponctue musicalement les différents tableaux et vous découvrirez à quel point Thomas Valentin joue malicieusement des cordes en parfait accord avec sa partenaire.

Alors oui, ce spectacle est à voir !
Parce qu'au delà des paillettes, vous aurez rendez-vous avec une véritable histoire saisissante, passionnante qui vous ouvrira l'esprit et le cœur sur ce neuvième art.

Et c'est toujours mieux de retenir l'histoire quand elle vous est enseignée par une jeune femme aussi sublime, aussi drôle, aussi intelligente et aussi fière de porter haut son art, j'ai nommé : Morgan Spengler !!!

Dépêchez-vous !

Texte : Morgan Spengler et Céline d'Aboukir
Mise en scène : Céline d'Aboukir
Lumière : Cyrille Siffer
Vidéo : Caroline Marrie
Jeu : Morgan Spengler
Jeu et piano : Thomas Valentin

Jusqu'au 26 juillet à 21h45 à Présence Pasteur

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23/07/25

L'addiction, en question jusqu'au 26 juilletShot, Shoot, Chut

Le titre est à lui seul un exercice de diction.

Quatre comédiens et quels comédiens pour narrer l'addiction et ses dérives.

Imaginez un trou dans lequel nos quatre comédiens vont tomber au sens propre du terme et se retrouver.
Une descente en apnée dans laquelle ils vont devoir cohabiter parfois difficilement
Ils sont "la Revenante", "l'Ancien", "la Nouvelle" et le "Golgoth", tous portent en leur chair les souffrances et les stigmates d'une addiction.
D'abord niée, ils finiront par l'accueillir et comprendre une partie du mécanisme de la dépendance qui les a littéralement jetés au fond du trou.
Et cela grâce aux relations qu'il finissent par nouer, de façon violente pour certains, jusqu'au cheminement possible ensemble.

Voilà un spectacle qui m'a profondément touchée, d'une part pour le jeu de ces quatre comédiens qui n'éludent rien des difficultés à dépasser une addiction quelle qu'elle soit, mais qui traitent le sujet en profondeur en n'omettant pas l'humour, la dérision, le désespoir, l'impossibilité de communication, puis les confessions, la mort, jusqu'à obtenir une espèce de grâce, divine peut être, à moins que ce ne soit le salut.

Comment combler le vide abyssal qui s'empare parfois de certains d'entre nous ?

C'est remarquablement interprété, c'est une parfaite révision de nos à priori, de ce que nous érigeons, parfois malgré nous, comme murs infranchissables entre nous et les autres.
Oui, comment sortir du trou quand on croit y être chez soi ?

C'est extrêmement émouvant autant que drôle, c'est une danse dans laquelle chacun se frôle, se heurte, s'apprivoise, c'est puissant, c'est tendre, c'est la vie comme elle va quand on est bouffé par une addiction.
Chapeau bas aux quatre comédiens, plus que parfaits dans leurs rôles.
Chapeau bas à l'écriture et à la mise en scène, à la régie lumière et son.
Chapeau bas à la scénographie qui m'a propulsée du cocon à la métamorphose.

Un spectacle inoubliable qu'il vous faut voir de toute urgence !

Autrices et comédiennes : Chrystelle Canals, Emilie Milouchka
Avec Christian Mulot et Hugo Lebreton
Écriture et mise en scène : Chrystelle Canals et Milouchka
Chorégraphie : Philippe Fialho
Collaboration artistique : Xavier Lemaire
Scénographie : Caroline Mexme
Musique : Rémi Chaillan

Cie de l'Eclair

Théâtre Barretta jusqu'au 26 juillet

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22/07/25

Un.joli duo pour clown et viole de gambe, ça vous dit ?Variations pour un parapluie.

Le meilleur moyen de garder son âme d'enfant, c'est de ne pas la perdre et malgré cette lapalissade, il arrive que les aléas de la vie brouillent nos facultés à nous émerveiller.
Il existe des remèdes souverains en temps de festival : le spectacle "jeune public ".
S'il est prétendument destiné aux plus jeunes d'entre nous, je ne saurais trop vous recommander de vous y rendre, c'est excellent pour la santé, on sort heureux, frais et pétillant.

Variations pour un parapluie vous propose de venir écarquiller les yeux, de battre des mains et de rire avec ou sans vos enfants.

Il n'a pas plu depuis longtemps et, au grenier, deux sœurs retrouvent dans la malle les vêtements et bottes de pluie qu'elles utilisaient.
Commence alors la valse des souvenirs.
Je ne peux en dire davantage pour vous laisser intact le plaisir de la découverte.

Marion Monier, auteur, metteuse en scène et comédienne a choisi le clown pour offrir un formidable jeu. En utilisant les matières imperméables, en s'y glissant à l'envers pour créer de nouveaux personnages, en se servant de parapluies de tailles, de formes et de couleurs diverses, c'est tout un univers qui vient à notre rencontre.

Marion Monier est accompagnée sur scène par Julie Dutoit à la viole de gambe qui suit tous les tableaux du spectacle sur la musique de Marin Marais reprenant la partition "La Folia".

Il y a dans ce spectacle, beaucoup de lumière et de douceur, on imagine sans peine qu'il est né d'une observation très attentive des enfants avant de donner naissance à cette création superbe, riche de formidables trouvailles esthétiques, drôle et infiniment poétique.
De mon siège de grande enfant, j'ai particulièrement apprécié la recherche et l'utilisation des matières et des couleurs pour donner corps aux objets inanimés qui, guidés par la musique, retrouvent eux aussi leur âme.
J'ai également beaucoup aimé que ce spectacle puisse initier de belles conversations sur des thèmes universels et ceux liés au climat (par exemple).
Il reste peu de dates mais je vous encourage vivement à aller vous enchanter.

Texte : Marion Monier
Œil extérieur : Marion Le Gourrièrec et Charly Labourier
Musique : Julie Dutoit
Lumière : Amanda Carriat
Scénographie et costumes :Jeanne Leblon-Delienne
Création sonore : Matteo Gallus

Jusqu'au 26 juillet à l'Espace Alya à 17H45
Relâche mercredi 23 juillet

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